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Le classement du poids économique, caractéristique déterminante pour la compétitivité d’une ville, donne Casablanca et Marrakech en tête des grandes villes. El Jadida talonne Mohammédia.
Casablanca et Marrakech occupent les deux premières places du classement en ce qui concerne le poids économique dans la catégorie «Grandes villes». Une position non étonnante pour Casablanca, pôle urbain de plus de 3 millions d’habitants qui enregistre une croissance démographique importante et un pouvoir d’achat parmi les plus élevés du Royaume, créant ainsi un marché de consommation locale extrêmement important. C’est également la 3e destination prisée par les touristes (700 000 par an), particulièrement les hommes d’affaires. Enfin, son développement industriel et commercial n’a pas de précédent au Maroc. Il est poussé par un PIB environ 4 fois supérieur à celui des autres grandes villes (plus de 29 milliards de dirhams) et participe à hauteur de 30% au PIB national.
Quant à Marrakech, ses bons résultats s’expliquent principalement par ses performances touristiques. En effet, la ville ocre capte à elle seule 30% des touristes étangers (près de 1,6 millions de touristes consommant un nombre important de nuitées), ce qui augmente significativement son marché de consommation. La ville ocre à un population de 925 000 habitants dépensant en moyenne 11 230 dirhams par ménage. Son dynamisme économique lui permet d’occuper, avec plus de 5 milliards de dirhams, la 3e position de sa catégorie en termes de PIB.
La dernière place de ce classement des grandes villes est occupée par Kénitra qui ne parvient pas à capter suffisamment de touristes (35 000 par an quand les autres villes en accueillent en moyenne 440 000) et dont le marché de consommation locale est qualitativement faible. Cette ville dispose néanmoins d’un développement industriel et commercial dans la moyenne.
Pour la catégorie des villes moyennes, la palme est décernée, sans trop de surprise également, à Mohammédia qui profite de sa proximité avec la ville de Casablanca. En effet, son poids économique est le plus important de sa catégorie. Ce résultat s’explique par le fort pouvoir d’achat de la population de cette ville : la dépense annuelle par ménage s’élève à plus de 14 800 dirhams, pour une moyenne de 11 700 dirhams pour les autres villes de la catégorie. De plus, la ville de Mohammédia suscite l’intérêt de nombreux touristes consommant le nombre moyen de nuitées le plus important de la catégorie. Enfin, son tissu d’entreprises industrielle est large avec 40 entreprises de moins de 25 salariés, 30 entreprises dont l’effectif est compris entre 25 et 100 salariés et 22 entreprises de plus de 100 salariés, soit un total de 92 entreprises comptabilisées dans le cadre de l’analyse. Par conséquent, cette présence importante d’acteurs économiques dope le développement industriel et commercial de la ville ainsi que son PIB.
A l’inverse, la ville de Guelmim se trouve en queue de classement avec près de
110 000 habitants et dispose de la population la moins nombreuse de la catégorie. Notons toutefois que cette population dispose d’un pouvoir d’achat parmi les plus élevés de de villes moyenne : la dépense annuelle par ménage s’élève à 14 100 dirhams, plaçant la ville de Guelmim en 4e position de sa catégorie concernant ce critère. En dépit de cette performance, la ville est pénalisée par un impact touristique très faible : 5 326 touristes ont été recensés pendant l’année 2008 pour une moyenne de 15 710 pour la catégorie des villes moyennes. S’ajoute à cela un développement industriel et commercial largement inférieur aux autres villes de la catégorie. Ainsi, avec un taux d’activité qui peine à dépasser les 37%, la ville enregistre la plus mauvaise performance que ce soit au sein de sa catégorie, mais aussi toutes catégories confondues. Cette situation est corrélée à la très faible présence des acteurs économiques puisque seules 3 entreprises industrielle sont comptabilisées dans la ville, ces dernières employant un effectif de moins de 25 salariés !
Une mention spéciale revient à la ville d’El Jadida. Elle est deuxième du classement de la catégorie des villes moyennes, portée par un important développement industriel et commercial, lui permettant d’afficher de bonnes performances : un taux d’activité de 48,4% et plus de 60 entreprises industrielles comptabilisées. Aussi, la ville se distingue par le PIB le plus élevé dans sa catégorie, atteignant ainsi un niveau de création de richesse similaire à Rabat et Marrakech. La ville de Larache, qui arrive en 11e position, est, quant à elle, handicapée par les faiblesses de son impact touristique et de son développement industriel et commercial, et ce, malgré le potentiel agricole de la Région.
C’est Essaouira qui tient le haut du pavé pour le classement des petites villes. En effet, la ville surfe parfaitement sur la vague du tourisme ; elle se classe ainsi seconde en nombre de touristes accueillis (plus de 100 000 par an) et également 2e en nombre de nuitées passées. Cependant, les 77 400 habitants de la ville disposent d’un pouvoir d’achat à peine plus élevé que la moyenne des petites villes : la dépense annuelle par ménage est estimée à plus de 11 200 dirhams, tandis que la moyenne se situe à près de 11 000 dirhams. Outre sa performance touristique, la ville se distingue également par l’un des taux d’activité les plus élevés du Royaume : 62% pour une moyenne nationale de 48,5% et une moyenne de la catégorie de 51,8%.
La ville de Dakhla complète le podium grâce à son importante population (plus de 100 000 habitants) dont le pouvoir d’achat est largement supérieur à la moyenne de sa catégorie : 14 100 dirhams de dépense annuelle par ménage. En 3e position du classement, Ouarzazate est sans contexte la première ville de la catégorie pour le nombre de touristes. Avec près de 300 000 visiteurs étrangers, cette ville dépasse largement les villes de sa catégorie pour concurrencer des villes de taille plus importante comme Rabat ou Fès.
La ville d’Oued Zem, en 5e position, est handicapée par le plus faible développement industriel et commercial du classement. De plus sa population relativement nombreuse (près de 90 000 habitants) dispose d’un pouvoir d’achat plutôt faible
(10 100 dirhams de dépense annuelle par ménage). Et c’est la ville de Ben Guérir qui récolte les mauvais points, plombée d’une part par un impact touristique très faible : seulement 250 arrivées touristiques recensées par les établissements touristiques de la ville, et un nombre tout aussi faible de nuitées. D’autre part, cette ville est également pénalisée par un développement économique insuffisant, et ce, en dépit des nombreux projets programmés et lancés telle que la création de la nouvelle ville de Ben Guerir.