Entre exode et optimisation fiscale
Pour échapper au fisc français, il y a les adresses connues : la Suisse et l’ Autriche pour leur secret bancaire, le Luxembourg pour ses holdings opaques à souhait, la Grande-Bretagne pour ses îles Anglo-Normandes, les Pays-Bas et la Belgique, qui ont renoncé à l’ ISF et aux impôts sur les plus-values. Mais le Maroc et sa convention fiscale avec la France méritent le détour.
Les pensions des retraités français qui vivent plus de 123 jours par an au Maroc bénéficient d’une réduction d’impôt de 80% si elles sont versées sur un compte bancaire en dirhams. Mieux encore, le Maroc ignore l’impôt sur la fortune et les droits de succession. Tout en disposant d’un appareil bancaire de qualité – les grands établissements français sont présents – qui permet, en toute quiétude et en toute sécurité, de gérer son patrimoine à distance. Contrairement à la Suisse, qui se fait un plaisir de rendre publics les noms de grandes fortunes ou sportifs français réfugiés chez elle, le Maroc respecte une omerta de bon aloi. Et se refuse à préciser le nombre de retraités français, modestes ou aisés, qui passent leur hiver au soleil de Marrakech. Tout comme le ministre français de l’ Economie, qui ne publie aucune donnée chiffrée sur les exilés fiscaux du Maroc. la convention fiscale aurait dû être dénoncée et renégociée depuis longtemps. Car elle coûte très cher à Bercy mais les liens entre les hommes publics français et le royaume sont tels qu’il est impossible de faire évoluer le dossier. Le cabinet MCCG est présent a Marrakech pour conseiller les investisseurs marocain et étranger de la meilleurs façon pour optimiser leur fiscalité internationale et local tout en restant dans la légalité absolue.